Abstract

Quelques décennies après la publication des premiers romans d’Aquin, le discours critique ne cessait de revenir sur l’effet de choc, de contrariété, qu’avait provoqué une fiction qui défiait toute grille de lecture, que ce soit de facture structuraliste ou sociologiste. Pour ce qui est de la critique contemporaine, elle exprime parfois des inquiétudes à l’égard d’une œuvre classique, qui en raison de sa complexité et de sa canonisation, risquerait d’être oubliée, incomprise, mal lue. Marilyn Randall a une façon originale de se rapporter aux intrications du texte qui ont laissé tant de fois perplexes lecteurs et critiques, et n’hésite pas à traiter de l’originalité plagiaire, et des niveaux de fictivité confondus, et de la littérature anti-littéraire chez Aquin. En l’absence d’un ravivement de la critique biographique après la vague structuraliste, l’exégèse de Randall reconduit à découvrir le nom de l’auteur et la fonction signifiante de la présence auctoriale dans le roman non autobiographique d’Hubert Aquin.

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