Abstract

Temporally and spatial disaggregated datasets are commonly used to study political violence. Researchers are increasingly studying the data generation process itself to understand the selection processes by which conflict events are included in conflict datasets. This work has focused on conflict fatalities. In this research note, we explore how non-fatal conflict events are reported upon and enter into datasets of armed conflict. To do so, we compare reported non-fatal conflict events with the population of events in two direct observation datasets, collected using a boots-on-the-ground strategy: mass abductions in Nepal (1996–2006) and troop movements in Darfur. We show that at the appropriate level of aggregation media reporting on abductions in Nepal largely mirrors the “true” population of abductions, but at more disaggregated levels of temporal or spatial analysis, the match is poor. We also show that there is no overlap between a media-driven conflict dataset and directly-observed data on troop movements in Sudan. These empirics indicate that non-fatal data can suffer from serious underreporting and that this is particularly the case for events lacking elements of coercion. These findings are indicative of selection problems in regards to the reporting on non-fatal conflict events. Los conjuntos de datos desagregados temporal y espacialmente se utilizan de manera habitual para analizar la violencia política. Los investigadores estudian cada vez más el proceso de generación de datos para comprender los procesos de selección a través de los que se incluyen eventos de conflicto en los conjuntos de datos sobre conflictos. Este trabajo se centró en las víctimas fatales resultantes de los conflictos. En esta nota de investigación, exploramos cómo se informan los acontecimientos conflictivos no fatales y cómo se incorporan esos datos al conjunto de datos sobre conflictos armados. Para ello, comparamos los casos informados de acontecimientos conflictivos no fatales con el resto de los acontecimientos en dos conjuntos de datos de observación directa, recopilados mediante una estrategia de observación sobre el terreno: los secuestros masivos en Nepal (1996–2006) y los movimientos de tropas en Darfur. Demostramos que, en el nivel adecuado de agregación de datos, la información de los medios de comunicación sobre los secuestros en Nepal refleja en gran medida la verdadera cantidad de secuestros, pero, en niveles más desagregados del análisis temporal o espacial, la coincidencia es deficiente. También demostramos que no hay coincidencia entre un conjunto de datos sobre conflictos impulsados por los medios de comunicación y los datos recopilados mediante la observación directa durante los movimientos de tropas en Sudán. Estos datos empíricos indican que los casos de víctimas no fatales presentan un problema grave de infradeclaración, en especial, en hechos que carecen de elementos de coerción. Estos resultados indican problemas de selección en lo que respecta a la declaración de acontecimientos conflictivos no fatales. Des jeux de données désagrégées dans le temps et dans l’espace sont couramment utilisés pour étudier la violence politique. Des chercheurs étudient de plus en plus le processus de génération de données en lui-même pour comprendre les processus de sélection par lesquels les événements de conflits sont inclus dans les jeux de données sur les conflits. Mais ce travail se concentre sur les décès liés aux conflits. Dans cet exposé de recherche, nous étudions la manière dont les événements de conflits non mortels sont rapportés et inclus dans les jeux de données sur les conflits armés. Pour ce faire, nous comparons les événements de conflits non rapportés avec la population des événements de deux jeux de données d’observation directe recueillies à l’aide d’une stratégie de terrain : l’un de ces jeux de données concerne enlèvements de masse au Népal (1996–2006) et l’autre concerne les mouvements de troupes au Darfour. Nous montrons qu’au niveau d’agrégation approprié, les reportages des médias sur les enlèvements au Népal reflètent en grande partie la population réelle victime d’enlèvement, mais qu’à des niveaux plus désagrégés d’analyse dans le temps ou dans l’espace, la concordance est faible. Nous montrons également qu’il n’y a pas de recoupement entre le jeu de données sur les conflits alimenté par les médias et les données acquises par observation directe des mouvements de troupes au Soudan. Ces analyses empiriques indiquent que les données sur les événements non mortels souffrent d’une grave sous-déclaration et que c’est particulièrement le cas pour les événements dépourvus d’éléments de coercition. Ces résultats indiquent des problèmes de sélection en ce qui concerne les rapports sur les événements de conflits non mortels.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.