Abstract

Le « Fat Activism » (« militantisme des gros ») vise à rejeter la stigmatisation des corps gros ; ce mouvement demeure fragmentaire et controversé. Dans ses incarnations contemporaines, il se manifeste principalement sur les réseaux sociaux et crée ainsi un espace mondial ouvert qui, par la mise en scène de la vie quotidienne des militant.es, construit un mouvement collectif de résistance. Les « Fat Studies » n’étudient que peu cette présence en ligne des militant·es par le biais de la représentation de la nourriture et de l’acte de manger. Cet article analyse la fonction de ces performances alimentaires comme actes de résistance. Le fait de documenter et de rendre publique la consommation joyeuse de nourriture conçue comme « malsaine » manifeste un refus de la stigmatisation. Les trois études de cas choisies – Christy Collins, Candy Godiva et Marissa Matthews – permettent, à travers une approche inspirée de l’étude des mouvements sociaux, de décrire les mécanismes de ce rejet de la honte.

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