Abstract

La recherche d'une langue universelle en Angleterre au 17e siècle s'étend des propositions préliminaires de Francis Bacon, philosophe de la "nouvelle science", jusqu'à la création d'une langue philosophique par l'évêque John Wilkins, fondateur principal de la Royal Society. Les languages universelles, je le maintiens, sont, en premier lieu, des exemples de la "traduction radicale"; elles constituent l'effort d'accomplir par des moyens nouveaux le rêve inachevé des humanistes de retrouver une harmonie entre les mots et les choses. Les langues universelles ne sont pas des traductions d'une langue à une autre; elles traduisent plutôt ce que l'on pourrait décrire comme ou bien le livre de la nature ou bien le discours de l'esprit en un système de signifiants dont la logique fonctionne comme miroir de la logique du monde. Illustrées le mieux dans l'oeuvre de Bacon et de Hobbes, les conséquences politiques de la traduction radicale sont des plus profondes. L'histoire du mouvement de la langue universelle se reflète dans l'histoire des rois Stuart, ceux qui ont travaillé le plus pour l'établissement d'un ordre politique absolu. Le nouvel état autoritaire a trouvé un appui dans cette nouvelle langue elle-même autoritaire.

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