Abstract

Résumé : Le présent article se penche sur cinq films qui incitent le spectateur à participer activement à résoudre la crise climatique. Rédigée selon le point de vue d’une chercheuse militante, l’analyse est centrée sur le documentaire français Demain (Cyril Dion and Mélanie Laurent, 2015), qu’elle compare au documentaire allemand Climate Warriors (Carl A. Fechner, 2017) et plus brièvement, au documentaire australien 2040 (Damon Gameau, 2020), au documentaire américain Bidder 70 (Beth Gage and George Gage, 2012) et au long métrage américain Comment saboter un pipeline (How to Blow Up a Pipeline, Daniel Goldhaber, 2023). La plupart des films sur les changements climatiques portent sur la « motivation du risque », qui dépeint le pessimisme rattaché aux bouleversements climatiques, mais les films abordés dans le présent article, et particulièrement Demain, priorisent la « motivation de la promesse », une forme de visualisation et de récit axée sur ce qui peut être fait pour inciter le spectateur à s’investir. À l’analyse, la « motivation de la promesse » peut prendre diverses formes, telles que la visualisation des effets de l’éducation, les activités économiques novatrices, les jardins communautaires, l’organisation de protestations et d’activités de ce type, jusqu’à la description d’actes de désobéissance civile réussis, dont l’efficacité ne repose pas essentiellement sur l’héroïsme individuel, comme on le voit dans le cinéma traditionnel, mais dans de puissants récits sur la recherche et la découverte de la solidarité.

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