Abstract

Lorsque l’équipe féminine du FC Algrange accède à la première division en 2014, elle est contrainte de fusionner avec le club voisin du FC Metz. Cette cohabitation nouvelle ne va pas sans engendrer quelques problèmes, d’ordre organisationnel autant qu’humain : tous les acteurs du club messin ne voient pas d’un bon œil l’arrivée de ces filles. Le croisement d’entretiens individuels menés avec des joueuses et dirigeant.e.s du club permettra de mettre en évidence sinon une cohabitation difficile, du moins la persistance de difficultés inhérentes à l’acceptation d’équipes de filles dans un organigramme au sein duquel il n’était pas prévu qu’elles figurent. Cependant, il fera également état de progrès ressentis dans l’accueil et dans les conditions de leur pratique ainsi que dans le regard porté sur elles par d’autres acteurs du club. Néanmoins, même dans un club professionnel comme le FC Metz, le statut des joueuses reste fragile et les acquis susceptibles d’être remis en question.

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