Abstract

À l’exception de quelques manifestations isolées à la fin du 19e siècle, l’exposition d’art ancien s’affirme au 20e comme l’une des expressions privilégiées de l’histoire de l’art. À la fois produit final d’un travail de conceptualisation et dispositif de visualisation d’un récit historique, l’exposition permet de « matérialiser » une hypothèse historiographique. Elle promeut une certaine interprétation de phénomènes ou d’époques donnés et va parfois jusqu’à constituer de nouveaux objets d’étude qui s’imposent à la communauté scientifique : c’est notamment le cas de grandes expositions de Primitifs qui ont lieu, presque simultanément, à Bruges, Sienne, Paris et Düsseldorf entre 1902 et 1904. Ces manifestations relèvent d’une internationalisation des biens culturels qui s’est produite en étroite imbrication avec la nationalisation des sociétés européennes. On se penche ici sur les différentes figures impliquées, sur leurs réseaux intellectuels et professionnels, nationaux et internationaux.

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