Abstract

Le concept de « Politique de la littérature » que forge Jacques Rancière en 2007, dans son ouvrage éponyme, livre un autre rapport du littéraire au politique et présente, dans le prolongement de ses travaux sur le partage du sensible en 2000, un geste essentiel qui modifie à la fois notre compréhension de ce que peut la littérature mais encore de la qualité ténue du politique en tant que pratique sur le réel. Un premier texte paru en 1996 portait déjà le titre de « Politiques de l’écriture », dans le numéro 26 des Cahiers de recherche sociologique. L’expression « politique littéraire » est, elle, plus ancienne puisqu’on la trouve, bien que dans une acception différente, sous la plume d’Alexis de Toqueville, en 1856 dans L’Ancien Régime et la Révolution.

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