Abstract
Cet article dédié à l’orfèvrerie rhodienne orientalisante reprend l’étude du corpus conservé au musée du Louvre, en mettant l’accent sur les plaquettes figurées et les bijoux complexes. Le réexamen des contextes de découverte offre un nouveau cadre d’interprétation pour réévaluer les aspects techniques de la production et mettre en évidence l’existence de plusieurs pratiques d’ateliers qui produisent, réparent et remanient les bijoux dans l’Antiquité. Une des conclusions majeures de l’enquête montre que ces objets ont été utilisés et parfois remaniés sur plusieurs générations avant d’être déposés dans les tombes entre les années 630‑620 et la fin de l’archaïsme. Ce travail a également permis de mener une réflexion plus large sur la place de l’orfèvrerie rhodienne en Méditerranée orientale à l’époque archaïque et sur ses liens avec les productions chypriotes et, dans une moindre mesure, crétoises. Si la question du centre de production est désormais tranchée en faveur de Rhodes, celle d’une localisation plus précise de l’atelier, défini notamment à partir des outils utilisés sur de nombreuses pièces du corpus rhodien, nous conduit à privilégier l’hypothèse camiréenne et à souligner les dynamiques induites par la clientèle, notamment dans le processus de remaniement des bijoux. L’article présente également en annexe les analyses inédites des alliages effectuées sur les bijoux du Louvre au laboratoire IRAMAT d’Orléans.
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