Abstract

Cet article parcourt un roman graphique qui fait date dans l’histoire littéraire récente puisqu’il a été conçu par la dessinatrice Zeina Abirached en étroite collaboration avec l’écrivain Mathias Énard. Selon un plan triaxial, nous constaterons que l’esthétique de l’artiste a été revigorée par l’apport du romancier vers une ouverture et une hybridité fructueuses. Nous verrons que l’animation d’une réfugiée en figure centrale découle d’un puissant devoir moral des deux artistes qui nourrit une réflexion sur la nécessité pour les victimes de guerre de témoigner et de voir recueillis leurs témoignages dans un devoir de mémoire qui doit, pour les sociétés contemporaines, être autant individuel que collectif. 

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