Abstract

Cette analyse détaillée d’Au hasard Balthazar (1966) de Robert Bresson explore la préoccupation du film pour l’immanence des sensations, inversant ainsi deux interprétations dominantes pour lesquelles le travail du cinéaste se comprend en termes de transcendance ascétique ou par le biais du formalisme. La lecture examine l’emploi du fragment en posant que la relation de la partie au tout, telle qu’elle est mise en place par le film, trace la voie d’un engagement affectif qui figure plutôt que représente l’érotique. Cette figuration permet l’émergence d’un genre différent de plaisir du texte qui ne repose ni sur l’identification au personnage ni sur l’absence de structure formelle déterminée, mais qui est issue de la surface sensuelle même du film et de la texture de son indétermination.

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