Abstract

La mutualisation s’est imposée dans le paysage administratif français au cours de ces vingt dernières années. Pour le département de l’Aisne, la construction de nouvelles Archives ne pouvait se faire que dans le cadre d’un regroupement. Celui-ci était contraint par le choix stratégique des partenaires qui partageraient les nouveaux locaux. Les candidats extérieurs n’étant pas pertinents, le Département a choisi de regrouper ses services, principalement culturels, afin de répondre aux difficultés alors rencontrées dans les domaines de la conservation et de la valorisation. Toutefois, les services choisis étaient porteurs de contraintes et d’enjeux propres. La cohabitation a donc été soumise à une réflexion préalable, qui s’est concrétisée dans le programme, rendant possible le partage des locaux. Cependant il a fallu attendre les premières réalisations tangibles, telle la construction, puis la première exposition commune, pour que la mutualisation prenne chair. Le virage de la vie commune au quotidien a ensuite dû être négocié. L’enjeu consistait à confronter le programme à la réalité. Il en est découlé un règlement de mutualisation, forme de «contrat de mariage» qu’il appartient aux services utilisateurs d’exploiter pour en faire la base d’une dynamique commune.

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