Abstract

Quand on analyse l’environnement culturel au Cameroun, les musées semblent être les institutions qui connaissent un essor considérable. Un peu de partout, ils s’ouvrent. Cette expansion s’explique par la richesse et la diversification du patrimoine culturel camerounais, le développement d’un fort intérêt en faveur de l’identité culturelle et l’insuffisance de l’exposition des œuvres aux publics locaux, le pays étant régulièrement victime du trafic illicite. Cependant, la perception du terme « musée » reste confuse. Pour certains, il renvoie à collections, galeries, réserves, entrepôts. Pourtant, quelques musées, inégalement répartis entre musées publics et musées privés existent. La nécessité s’impose donc d’examiner l’apport de ces derniers pour le développement du tourisme culturel, qui représente 40% du tourisme mondial, au regard du contexte actuel dominé par la crise sanitaire relative au COVID-19. Il est question de réfléchir sur les voies nouvelles de diffusion, de transmission et de médiation culturelle dans les musées, à l’heure où le réseau mondial de connexions devient chaque jour plus complexe, divers et intégré. Autrement, comment développer un tourisme culturel qui satisfait les besoins actuels de tous les acteurs, en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir ? La réponse à ce questionnement se présente comme une sorte d’oxymore éclaté en quatre parties à savoir : cadre conceptuel, théorique et légal des musées au Cameroun ; diagnostic des activités de diffusion et de médiation culturelle dans les musées ; quelles missions, quels programmes pour des musées ethnographiques ; nouvelles voies de médiation numérique.

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