Abstract

Based on the Corpus parallèle de Textes Littéraires (CTLFR-LT), consisting of French fiction texts and their translations into Lithuanian, the present article aims toshow the functional versatility of the French verb finir ‘to finish’. The paper focuses on the following particular constructions:S((in)anim) + finir + (GN);S((in)anim) + (en) finir de + V(inf);S ((in)anim) + finir par + V(inf);pour finir.While retaining its literal meaning, the verb finir ‘to finish’ exhibits a great range of modally marked uses. These uses, considered peripheral in the majority of French monolingual and bilingual grammars or dictionaries, nevertheless appear to be statistically very significant in the present dataset. The study shows that the verb finir ‘to finish’ can be used as a component of various constructions in which it loses its core lexical meaning and functions as an adverbial or discourse connector. The analysis of the data of the corpus Corpus parallèle de Textes Littéraires merely confirms the fact that the constructions under consideration can have a two-fold reading: the adverbial function of time and the function of a sentence adverbial.

Highlights

  • « Pour la plupart des traditions linguistiques occidentales, l’ambiguïté reste une malédiction

  • Pourtant en réaction à la vision du langage proposée par la grammaire traditionnelle et générative de nombreux courants linguistiques se sont développés au cours des dernières décennies et l’emploi des notions linguistiques telles que continuum, lexique-grammaire, co(n)texte, multifonctionnalité, plurivocité sémantique, synergie, etc. ne font que confirmer que le mot peut parfois être difficilement classable dans une catégorie linguistique concrète

  • La notion qui désigne aujourd’hui l’unité de base du discours, le mot, entre dans la langue par les marges. « En français, les premiers emplois s’observent dans des tournures négatives qui renvoient à la non-communication : « ne soner mot a le sens de ne pas émettre un son » rappelle Branca-Rosoff (1998, 10)

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Summary

Introduction

« Pour la plupart des traditions linguistiques occidentales, l’ambiguïté reste une malédiction. La notion qui désigne aujourd’hui l’unité de base du discours, le mot, entre dans la langue par les marges. « En français, les premiers emplois s’observent dans des tournures négatives qui renvoient à la non-communication : « ne soner mot a le sens de ne pas émettre un son » rappelle Branca-Rosoff (1998, 10). Un mot sans contexte reste un grognement car, quand on passe à l’interprétation du mot, sa compréhension est toujours problématique, puisqu’elle est conditionnée par les autres mots avec lesquels le mot en question s’assemble pour former des énoncés particuliers. Emprunté au latin classique contextus, « assemblage, réunion » (de contexere « assembler, rattacher »), devient extrêmement fréquent vers la fin du XIXe siècle mais son emploi est déjà attesté en 1539 et désigne « l’ensemble ininterrompu des parties d’un texte » (TLFi). Cette définition reste aussi valide à nos jours : pour déterminer telle ou telle valeur du mot, il faut absolument envisager tout son ensemble environnant

Cadre méthodologique et corpus
La construction pour finir
La construction pour finir en tant qu’adverbe de temps
La construction pour finir en tant qu’adverbe de phrase

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