Abstract

La prosperite economique de Santiago du Chili, une des capitales les plus segregees du continent, en fait un cas d’ecole pour l’etude des relations entre les inegalites, la segregation residentielle, les mobilites territoriale et sociale. Le questionnement de l’etude est d’abord demographique, en cela qu’il se focalise, sur trois temporalites des pratiques segregatives et de mobilite exprimees par l’âge des individus : le cycle de vie, les histoires generationnelles et une trajectoire urbaine inflechie par le bonus demographique. Pour y parvenir, l’analyse statistique de la segregation porte sur toute la population, selon les categories socioprofessionnelles, incluant des groupes d’inactifs, lesquels contribuent aussi a la fabrique urbaine. L’accent est mis sur la dynamique de leurs pratiques entre 1992 et 2002, dans un contexte de recul historique de la pauvrete et de modification profonde de l’emploi metropolitain. Le rendu des resultats insiste sur les ressorts demo-economiques de la segregation et en particulier la contribution des mobilites.

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