Abstract

 
 
 The cultural industries participate in building collective memory because, in many cases, public decision-makers have chosen to elevate individual memories to the rank of collective memory. Cultural industries are faced with systemic discrimination (Eikhof and Warhurst, 2013), which suggests the collective memory of these industries face the same challenges. In this theoretical article, we propose a framework based on Boltanski andThévenot’s (1991, 2006) theory of justification in order to make collective memory in cultural industries more inclusive. First, we conceptualize collective memory as a compromise between the domestic and civic worlds of Boltanski and Thévenot (1991, 2006). Then, the artists and their individual memories are presented using the world of inspiration. Finally, we propose using the world of projects to make the collective memory of cultural industries more inclusive. We, therefore, propose greater openness and democratization of collective memory in the cultural industries due to the world of projects.
 
 
Highlights
La mémoire, un terme du vocabulaire courant, est étudiée par de nombreux champs disciplinaires depuis plusieurs années
Le cadre théorique proposé dans De la justification de Boltanski et Thévenot (1991, 2006) permet de rendre compte de situations de discordance en mettant l’accent sur les différents systèmes de valeurs en cause ainsi que les figures de compromis possibles entre ces systèmes
Cette situation est particulièrement parlante pour le cas de la mémoire collective au sein des industries culturelles ou une dispute implicite est présente entre la masse et les autres qui sont exclus de la masse
Summary
Un terme du vocabulaire courant, est étudiée par de nombreux champs disciplinaires depuis plusieurs années. Dans le cadre de cet article théorique, nous proposons une réflexion autour de la mémoire collective issue des industries culturelles où la mémoire collective représenterait la masse et de laquelle certains groupes seraient exclus. Bien qu’un apparent accord semble ressortir proposant que la mémoire collective repose sur les groupes d’individus (Blustein, 2019), une certaine polysémie entoure ce concept ce qui fait que, selon les positions épistémologies et ontologies des chercheurs, le sens donné à ce concept différera (Olick, 1999). À titre d’exemple, Tan (2012) rapporte le cas des musées où dans plusieurs cas, les objets physiques sont remplacés par ce qu’il qualifie d’objets numériques forgeant ainsi de manière différente la mémoire collective
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