Abstract

Cet article soutient l’hypothèse que le cinéma offre un terrain d’élaboration théorique aux propositions du biologiste Jakob von Uexküll qui, à rebours de l’approche mécaniste du vivant, avance une conception de la nature fondée sur une comparaison musicale. Les analyses de Dracula et de La Marque du vampire, réalisés par Tod Browning, démontrent combien les films élaborent une « partition originale de la nature », c’est-à-dire un système perceptif propre au monde animal que le cinéma rend sensible.

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