Abstract

Les femmes paysannes qui migrent des Andes boliviennes vers Santa Cruz et qui trouvent ensuite un emploi de travailleuses domestiques passent par une série d’apprentissages. Ces femmes, qui viennent des peuples indigènes aymara et quechua, subissent de multiples formes de domination sociales, genrées et ethniques, qui s’entrecroisent pour former une condition domestique au sein de laquelle leurs possibilités de circulation sont très restreintes. Ces femmes parviennent néanmoins à construire des stratégies migratoires et professionnelles, et elles créent des trajectoires diversifiées : soit elles entament une démarche de professionnalisation en devenant cuisinières ou nourrices, soit elles partent travailler comme domestiques en Argentine ou en Espagne.

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