Abstract
Après des décennies ininterrompues de croissance, les distances parcourues en automobile par les ménages ont plafonné puis diminué, d’abord dans les grandes agglomérations, puis progressivement pendant les années 2000, dans des espaces de moins en moins denses. Or bien des explications données à ce phénomène dans le contexte urbain dense ne s’appliquent pas à des territoires où la mobilité dépend essentiellement de l’automobile. L’objectif de cet article est de mieux comprendre comment l’utilisation de l’automobile par les ménages s’est stabilisée puis a diminué dans les territoires peu denses, en combinant les sources statistiques sur la mobilité ( Parc Auto et ENTD ) et le Recensement de la population . Cet ensemble de sources fait comprendre plusieurs dynamiques parallèles dans un contexte économique peu favorable. Tandis qu’une partie vieillissante des ménages continue à s’équiper en automobile et à rouler davantage, ceux qui disposent déjà de plusieurs véhicules réduisent les kilométrages parcourus en recentrant leurs activités plus près de chez eux et en reportant une partie de leur mobilité à longue distance sur d’autres modes de transport. En outre, les ménages comprenant un ou plusieurs actifs occupés, généralement multi‑équipés, affectent de plus en plus leurs véhicules aux navettes domicile‑travail, l’accès à l’emploi en dépendant.
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