Abstract

L’urbanisme institutionnel, dont les outils sont devenus obsolètes, et en déphasage total avec la réalité de la ville, n’est plus en mesure de répondre aux exigences et aspirations citoyennes en matière de qualité de vie urbaine. L’ouverture au monde, à travers l’emprise exercée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et l’accès généralisé aux réseaux sociaux, ont provoqué un choc culturel ; autrement dit, la perception citoyenne de l’espace a radicalement changé, les pratiques, et les usages de ce dernier avec.
 Par ailleurs, face à des élus sans projets de villes, aussi, vu l’immobilisme de la gouvernance vis-à-vis d’une réelle prise en charge et mise en valeur de l’espace urbain, des improvisations citoyennes se prolifèrent. C’est dans cette logique que l’urbanisme tactique ou « pop-up urbanisme » peut constituer une alternative démontrée dans la concrétisation de la volonté citoyenne visant à améliorer la qualité de l’espace urbain. En somme, ce sont des situations, et des ambiances nouvelles qui devront être réfléchies dans le cadre de l’action citoyenne dans le souci d’un milieu urbain meilleur. 
 L’urbanisme tactique est aujourd’hui adopté dans plusieurs pays d’Amérique latine, et en Europe. Il vient d’être récemment théorisé par Mark Lydon et Anthony Garcia, il a pour slogan : « Une action à court terme pour un changement à long terme »

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