Abstract
L’École nationale supérieure Louis-Lumière est due à l’initiative d’industriels de la photographie et du cinéma. L’auteur s’attache particulièrement aux origines de l’École qui, après la Seconde Guerre mondiale, a ouvert une section son. Cette particularité a forgé sa spécificité et sa renommée. Avec son passage dans l’enseignement supérieur, elle s’ouvre à la recherche et accentue son intérêt pour la création. Les origines privées de l’École expliquent en partie le peu d’archives concernant sa constitution. Les déménagements successifs ont, eux aussi, largement contribué à la perte de documents administratifs et pédagogiques. Dès lors, une mise en perspective, sur plus de trois-quarts de siècle, du recrutement des étudiants, des enseignants et intervenants ainsi que de la pédagogie développée, s’avère fragmentaire. Sur les origines, il reste peu de choses, en revanche l’obligation d’un mémoire lors du passage de l’École à un cursus Bac+ 5 et l’arrivée du numérique ont permis une collecte d’informations de plus grande ampleur.
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