Abstract

Les politiques de l’identité soutenues, depuis des années, par nombre de mouvements de gauche trouvent leur origine dans les théories postmodernistes, et dans une pratique militante qui, après 1968, envisageait de politiser la vie privée. Elles sont la conséquence non seulement de la défaite du mouvement ouvrier, mais surtout du procès du capitalisme même, qui a une incidence problématique sur les subjectivités. Face à la perte de soi et du lien avec les autres engendrée par le rapport social capitaliste, les revendications identitaires aspirent à la totalité, au détriment du sujet et de l’altérité.

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