Abstract

Les forêts en outre-mer sont très variées et abritent une grande richesse biologique, souvent unique, car les taux d’endémicité y sont élevés. Quatre des cinq points chauds de la biodiversité française se situent outremer, ce qui illustre la responsabilité mondiale de la France. Ces milieux ont vu au cours du temps leur surface diminuer et leur état de conservation s’altérer par endroits. Les pressions sont diverses : urbanisation, mise en valeur agricole ou orpaillage… La valeur de ces forêts ultramarines est mieux reconnue désormais et de nombreuses actions sont menées dans les territoires : création d’aires protégées, lutte contre les espèces envahissantes, meilleure valorisation au travers de la filière bois ou de l’écotourisme mais les menaces restent vives et la sécurisation du foncier apparaît comme une priorité pour mener à bien les politiques publiques de conservation. La connaissance du fonctionnement des écosystèmes, encore fragmentaire, est une nécessité pour accroître l’efficacité des actions de gestion et de conservation entreprises. Enfin, la mutualisation et la coordination des efforts des acteurs publics dans le cadre d’une approche globale et en réseau de la conservation seront déterminantes pour l’avenir.

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