Abstract

La fusion comme un outil de modernisation des organisations est confrontée aux contraintes de la spécialisation qui peut limiter sa garantie de réussite. Une méta-analyse de quarante-six documents a permis d’identifier, depuis la dernière décennie, quatre principales fusions ayant guidé les réformes de la formation des enseignants visant améliorer la qualité des acquisitions des élèves. D’abord, les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation ont élargi les parcours de formation justifiant une convergence vers la généralisation qui ignore les détails. Ensuite, les deux concours de recrutement des enseignants des cycles secondaires ont été substitués par un seul concours suggérant une similitude entre les profils d’entrée des candidats. Par ailleurs, la fusion des dispositifs de formation pour les cycles secondaires a réduit de moitié le nombre des cursus de formation. Enfin, la fusion statutaire a permis de satisfaire les besoins des établissements scolaires, et a orienté les fonctions des enseignants vers le processus d’enseignement.

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