Abstract

Cet article analyse, sur la base de données collectées en 2007, l’adoption de la téléphonie mobile au Burkina Faso à l’aide d’un modèle Probit. Il révèle de profondes différences entre zone urbaine et rurale. Le niveau d’éducation, le revenu, le réseau social et l’âge de l’individu exercent une influence positive sur la probabilité d’adoption du téléphone mobile, alors qu’il n’existe pas de différence significative selon le genre. Les mesures de politique économique qui accroissent les revenus, le niveau d’éducation et améliorent la fourniture des services de base contribuent à un meilleur accès.

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