Abstract

À la fin du XVIIe siècle, la mode des contes de fées se répand dans la littérature française. Cette mode se présente sous deux versants : l’un décliné au masculin illustré par les oeuvres de Charles Perrault, l’autre, au féminin illustré par des conteuses, descendantes des Précieuses. Parmi ces femmes, Mme D’Aulnoy est la plus célèbre. Cette dernière publia, en 1697 et en 1698, deux recueils de contes,destinés à l’origine aux adultes lettrés mais qui, au fil des siècles, furent repris dans la littérature de jeunesse, souvent pour répondre aux premiers émois des jeunes-filles. Ces contes de fées sont tous des quêtes d’amour très influencées par la préciosité aussi bien en ce qui concerne l’idée de l’amour que sa forme d’expression. Le conte intitulé Gracieuse et Percinet est l’équivalent d’un roman précieux enminiature. Pourtant, au-delà de ce premier niveau de lecture, on peut distinguer une forme de pastichedont l’illustration est le conte intitulé La Princesse Printanière. Sous l’expression précieuse de l’amourse cache donc un libertinage voilé qui se manifeste souvent grâce à la métamorphose animale despersonnages.Mots clés : amour, contes de fées, préciosité, libertinage

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