Abstract

L’article analyse le travail et les activités de gestion qu’assurent les magistrats chefs de juridiction, chargés à la fois de l’encadrement et de l’organisation du travail, et de relayer ou d’impulser des orientations gestionnaires, à l’instar des autres « cadres intermédiaires de la fonction publique ». D’un côté, à la régulation des flux et stocks de dossiers s’ajoutent des responsabilités budgétaires depuis la LOLF, ainsi qu’en matière de ressources humaines. Une forte centralisation persiste en dépit des discours favorables à l’autonomie des acteurs locaux. De l’autre, des chefs de juridiction agissent en entrepreneurs de changement. Ces magistrats s’approprient diversement leurs rôles selon les caractéristiques de la juridiction ; le type de magistrature (siège ou parquet) ; leur intérêt pour la gestion et leurs expériences professionnelles.

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