Abstract

Après la crise, il semblerait que les banques européennes se retirent du système bancaire international. Elles délaissent par ailleurs le marché des activités de banque d'investissement au profit des grandes banques d'investissement américaines. Mais ce constat est-il juste ? Nos résultats montrent que les banques asiatiques ne subissent pas les effets des crises tandis que les activités des grandes banques américaines ont repris après une recapitalisation rapide et décisive en mars 2009. En Europe, la situation est contrastée. Les banques britanniques et suisses ont subi d'importantes restructurations et une diminution de leurs activités internationales. Les banques de la zone euro sont dans une position intermédiaire : elles ont subi de légères restructurations tout en préservant leur présence à l'international. Les responsables politiques doivent faire un choix. Nous préconisons d'achever l'Union bancaire et de confier la surveillance prudentielle à la BCE et le mécanisme de soutien budgétaire au MES. Cela placerait la zone euro sur un pied d'égalité avec les États-Unis et la Chine qui disposent d'un mécanisme de soutien budgétaire crédible pour leur système bancaire. À la suite du Brexit, nous suggérons que l'Autorité européenne des marchés financiers assume la fonction de superviseur central des marchés pour soutenir la création de marchés de capitaux dynamiques sur lesquels les banques d'investissement américaines mais également européennes pourraient jouer un rôle. Classification JEL : F36, F38, G21, G23, G28.

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