Abstract
Penser le corps des femmes déviantes, dans les institutions d’enfermement, en Provence, sous l’Ancien Régime, fait partie des rares travaux effectués. Cependant, ces institutions ont joué un rôle crucial dans la régulation et la discipline des femmes, considérées comme déviantes par rapport aux normes sociales de l’époque. Cette étude veut appréhender la santé physique, mentale et sociale des marginales suite à leur internement ainsi que les mécanismes de domination et de résistance de ces femmes. L’analyse du corps féminin nous a permis de comprendre les stratégies d’actions où se croisent le religieux, le politique et le social. Toute une philosophie qui a cherché à cacher et détruire ce corps féminin tant redouté.
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