Abstract
Résumé Dans son livre Étude sur le bien (1911), Nishida s’inspira de William James, de Gustav Theodor Fechner et d’Ernst Mach pour développer son concept d’expérience pure. Or, il s’avère que ces trois scientifiques professaient ouvertement le panpsychisme, théorie selon laquelle les minéraux, les plantes et les animaux sont vivants et possèdent une nature psychique analogue à celle de l’être humain. Cet article s’attarde surtout aux relations entre Fechner et Nishida, de même qu’à leurs conséquences possibles sur le développement d’un panpsychisme explicite dans l’Étude sur le bien. Dans ses écrits subséquents, Nishida cessa d’accorder l’esprit aux minéraux et aux plantes. Par contraste, il maintint le panpsychisme dans le cas des animaux car, disait-il, l’esprit est la chose la plus répandue dans le règne du vivant. Nishida passa ainsi d’une conception panpsychiste du monde à une conception quasi-panpsychiste.
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