Abstract
Le ministère d’État du Second Empire aurait pu être une création administrative calquée sur la Secrétairerie d’État de Napoléon Ier. C’est le cas dans la première décennie du règne de Napoléon III, où ce ministère centralise, organise et chapeaute globalement toute l’administration gouvernementale. Mais la libéralisation du régime à partir de 1863 transforme son rôle radicalement : il devient, avant de disparaître en 1869, l’organe de communication entre le gouvernement et les deux Assemblées, annonçant une tendance à la parlementarisation, évolution avortée par la chute de Napoléon III. Son fonds, moins bien conservé et documenté que celui de la Secrétairerie d’État de Napoléon Ier, n’en est pas moins intéressant car il souligne le passage d’un pouvoir autoritaire à un pouvoir en cours de métamorphose.
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