Abstract

Dans son Discours sur la théologie naturelle des Chinois, Leibniz produit une interprétation du premier principe de la philosophie chinoise. Le présent article s’interroge sur les conditions de cette interprétation en la comparant avec la controverse entre Leibniz et Descartes par rapport à la conception de la substance. Il sera montré que, bien que Leibniz utilise un « principe herméneutique » dans son interprétation de la philosophie chinoise, ce principe n’est pas suffisant mais repose sur des conditions plus fondamentales. La comparaison avec la controverse Leibniz-Descartes sur la substance permet d’identifier deux conditions majeures de l’application de ce principe herméneutique, à savoir la théorie dynamique de la substance et la conception de la théologie naturelle comme fondement de la physique, deux points sur lesquels divergent Leibniz et Descartes.

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