Abstract

La conviction de Le Corbusier que la géométrie et plus généralement les mathématiques sont porteurs de valeurs esthétiques, fonctionnelles et même morales est connue ; la mise en place des tracés régulateurs dans certains de ses projets et surtout son travail pour le Modulor en sont les preuves sans doute les plus évidentes. Pour Le Corbusier, la géométrie est un idéal, et plusieurs auteurs relèvent le caractère platonicien ou pythagoricien de sa vision sur les mathématiques. Dans la présente étude, nous allons interroger la manière dont des principes ou méthodes géométriques ou mathématiques sont implémentés dans le processus de concrétisation de son œuvre projetée (et construite). Notre étude se focalise sur des cas qui présentent des aspects géométriques relativement complexes, plus spécifiquement deux projets qui contiennent des surfaces géométriques particulières, à double courbure inverse : la salle principale du Palais de l’Assemblée de Chandigarh et la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Dans le premier cas, la régularité géométrique est apparente, dans le deuxième est recherchée délibérément une irrégularité très prononcée. Les méthodes utilisées dans les deux cas partagent des points en commun, mais présentent aussi des différences qui méritent d’être soulignées.

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