Abstract

Le changement climatique amplifie les risques pesant sur les ressources hydriques et les capacités agricoles au sud de la Méditerranée. Cet article analyse la portée méthodologique du concept de « commerce d’eau virtuelle » en quantifiant le contenu en eau des importations céréalières des pays d’Afrique du Nord. Il montre aussi sa pertinence en tant qu’outil stratégique, susceptible de structurer les politiques d’adaptation à la rareté croissante de l’eau. Le remodelage sectoriel de l’allocation des ressources que permettrait l’importation des produits intensifs en eau pourrait être une mesure holistique d’adaptation à la rareté mais dont l’opportunité reste tributaire de la configuration des accords commerciaux.

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