Abstract

Cet article étudie une chronique publiée dans Libération au mois d’août 1993. Écrivain·es, philosophes et photographes étaient invité·es à présenter leur interprétation du bonheur. La plupart des images proposées coïncident avec un imaginaire constitué : des scènes estivales, les vacances, l’amour, la famille. Parmi elles, la photographie en noir et blanc « Le Bonheur » de Graciela Iturbide attire particulièrement notre attention. Elle montre une fillette mixtèque riant aux côtés d’une dépouille animale. La photo ne reprend aucun des motifs traditionnellement associés au bonheur. Au contraire, la photographe montre une réalité mexicaine et autochtone : la joie de la fête. Par l’analyse de l’image d’Iturbide, nous envisagerons d’autres voies de représentations du bonheur, qui déstabilisent les clichés culturellement et historiquement situés en Occident.

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.