Abstract

Cet article a pour objectif de comprendre l’accessibilité alimentaire des étudiants décohabitants dans une optique à la fois objective et perçue, en considérant l’ensemble de l’offre alimentaire les concernant. A partir d’une méthodologie qualitative s’appuyant sur des entretiens menés auprès de 24 étudiants décohabitants, d’acteurs du territoire, de responsable d’organisme universitaire et d’observations de terrain, cette recherche montre un décalage entre accessibilité objective (AO) et accessibilité perçue (AP) en ce qui concerne l’offre de magasins alimentaires alors qu’une meilleure convergence est observée sur la question des repas hors domicile. Les résultats révèlent que l’offre alimentaire à proximité de leurs lieux de vie (étude, habitation, trajets) ne fait souvent pas partie de l’ensemble de considération des étudiants. En outre, ces derniers font face à des conflits entre les trois dimensions de l’AP (financière, physique et cognitive). Ils réagissent à ces conflits par des stratégies d’adaptation différentes selon leur niveau de littéracie alimentaire et urbaine. Afin d’améliorer l’accessibilité alimentaire, il est nécessaire d’adopter une approche intégrée selon les types de littéracie.

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