Abstract
A pseudo-translation is a fiction, an original text that the author chose to present as a genuine translation for either psychological (e.g. to be acknow-ledged as a writer), ideological (to convey potentially polemic contents with-out being directly involved oneself) or literary reasons (to import new literary patterns supposedly belonging to another tradition). Romantic French poets such as Mérimée, Nodier , Rabbe, and Nerval saw fictitious translations as a way of experimenting with new poetic devices and of freeing themselves from what they regarded as the narrow conventions inherited from French Classicism. My intention in this paper is to contextualize the practice of pseudo-translations in France and in Europe, and to analyze to which extent pseudo-translations of poetical texts contributed to major changes in 19th-century French poetics, be it through the promotion of a new conception of poetry, the introduction of so-called ‘free verse’, or the creation of a new genre: the prose poem.
Highlights
La première édition des Œuvres pastorales de Merthghen, traduites de l’allemand par M. le Baron de Nausell [...] fut publiée à Paris en 1783
Son existence serait par conséquent fortement sujette à caution
On peut également imaginer que les traductions du romancero espagnol parues en France dans le dernier tiers du XVIIIe siècle – dont certaines, justement, ont pu être soupçonnées de facticité (Van Tieghem 1961: 208), tout comme le déchaînement frénétique de Smarra, ont répondu à un besoin analogue de ‘faire du nouveau’: “Je m’avisai un jour que la voie du fantastique, pris au sérieux, serait tout à fait nouvelle” (Nodier 1961: 38)
Summary
La première édition des Œuvres pastorales de Merthghen, traduites de l’allemand par M. le Baron de Nausell [...] fut publiée à Paris en 1783. Le nombre de rééditions successives dans un laps de temps si court signale la faveur dont l’ouvrage fut l’objet en France et incite tout naturellement à s’interroger aussi bien sur la destinée du Baron de Nausell, le traducteur spécifié dans la première édition, que sur celle de l’auteur allemand de ce texte à succès. Nombre de traductions que l’on tient encore pour telles, mais dont on ignore si l’original existe vraiment, pourraient bien se révéler un jour des supercheries, tel le cas inédit (et resté non-élucidé) de Merthghen. S’attaquer à la question, fort complexe, des traductions supposées, et surtout au cas spécifique des pseudotraductions de poésie en France, peut nous aider à affiner le regard sur l’action littéraire de telles mystifications et rendre encore plus visibles les innovations que leur stratégie d’écriture a permis d’introduire en littérature
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