La responsabilité de la société civile dans la réussite ou l’échec du cycle électoral en RDC

Abstract

La démocratie reste largement tributaire d’une prise de conscience citoyenne des populations. Cette prise de conscience suppose que chaque individu soit conscient de son rôle dans l’élaboration d’une démocratie viable. Elle reflète la participation active de toutes les composantes de la société civile qui sont appelées à beaucoup apporter à l’élaboration de cette conscience qui par ailleurs stimule la participation citoyenne. Par l’entremise de la société civile, le peuple doit veiller à la garantie des processus électoraux, point de départ de la démocratie. Dans un contexte de système représentatif défaillant où sont plongés les pays africains et plus particulièrement la RDC, le contrôle des populations et leur totale adhésion au processus démocratique sont plus que nécessaires. La société civile est donc appelée à prendre part au processus électoral. Sa présence sur le terrain se justifie par des soucis de transparence des opérations, mais aussi par une volonté de former et d’encadrer les populations sur les enjeux des élections. En revanche, sa non-participation au processus électoral, ou mieux une participation fantaisiste, peut avoir des conséquences néfastes pour notre jeune démocratie.