Abstract

Le néo-olympisme que Pierre de Coubertin et ses disciples conçurent comme un mouvement « religieux » (la « religion athlétique ») ne fut pas seulement une vision du monde d’allure mystique, mais aussi une idéologie politique conservatrice sur bien des points réactionnaires : nationaliste, colonialiste, antisocialiste, misogyne. Lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936, Coubertin, au nom de « l’idéal olympique » et de sa « flamme », s’aligna totalement sur la propagande du Troisième Reich, allant jusqu’à « félicite[r] hautement M. Hitler, en qui il salue un des plus grands esprits constructeurs de ce temps » .

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