Abstract

La poète en transit : étude du déplacement par l’analyse de trois recueils de poésie franco‑canadiens
 Dans la francophonie canadienne hors Québec, les écrivaines sont doublement minorisées par leur statut de femme et par leur appartenance à une communauté linguistique minoritaire. Ce statut, qui enferme les femmes dans un espace doublement exigu (Paré, 1992), fait en sorte qu’elles tentent de s’affranchir par leur écriture et de traverser les frontières par le déplacement. Dans le cadre de sa thèse de maîtrise en lettres françaises (Arseneau, 2017), Véronique Arseneau a étudié la notion de déplacement dans des textes poétiques de trois écrivaines issues de la littérature franco-canadienne. Le présent article explore la façon dont, dans un contexte doublement minoritaire, l’espace, mais surtout le déplacement, occupe une place importante dans la construction du soi poétique féminin. L'article s'attarde plus particulièrement sur la notion de « transit ». Ce thème sera abordé par l’analyse de trois recueils de poésie provenant de l’Ontario, de l’Ouest canadien et de l’Acadie, soit La voyageuse d’Andrée Lacelle, Poste restante : cartes poétiques du Sénégal de Lise Gaboury-Diallo et Rues étrangères de Sarah Marylou Brideau.

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