Abstract

Les trois premières années du gouvernement Lula (2003- 2005) ont été marquées par plusieurs tendances qui révèlent la fragilité de ses réalisations et soulignent l’approfondissement des déséquilibres économiques et sociaux du pays. Le taux de croissance erratique du PIB résulte en partie de l’approfondissement de la politique macro-économique suivie par le gouvernement antérieur : politique de cibles d’inflation avec des taux d’intérêt réels très élevés et endettement public. L’amélioration du solde de la balance commerciale et de celui des transactions courantes n’est liée à aucun facteur intérieur, elle est la conséquence du dynamisme exceptionnel de la conjoncture internationale. Enfin, une importante crise politique, en 2005, a transformé le Parti des travailleurs, pourtant porteur d’un espoir de changement, en un parti comme les autres, utilisant les mêmes moyens pour financer l’élection ou pour faire approuver des lois au Parlement.

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