Abstract

Basée sur un corpus de 2 770 piscines, cette étude vise à décrire puis analyser, à partir du fichier national des équipements sportifs, des annuaires des piscines et des archives de services municipaux, la place des femmes au prisme de la toponymie des piscines publiques françaises (noms attribués entre 1969 et 2021). Reposant sur un processus décisionnel dominé par les hommes, les élu·e·s préfèrent, depuis la fin des années 1960, sélectionner des anthroponymes plutôt masculins que féminins pour les désigner. Depuis 1995, parmi les anthroponymes féminins, on relève une préférence pour les sportives qui s’accentue. Les femmes politiques ou de pouvoir dans le sport sont sous-représentées. Depuis les années 2000, les théonymes et hagionymes féminins sont en nette augmentation pour dénommer des piscines récentes qui proposent différents espaces accès sur le bien-être, l’entretien de soi, le ludique et le sportif. Les héroïnes des guerres mondiales sont les grandes oubliées du Panthéon aquatique français.

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