Abstract
Cet article rend compte des singularités du travail nocturne et de ses temporalités via le suivi d’un projet de « micro-sieste » au sein d’un service hospitalier, dans une visée d’amélioration des conditions de récupération des professionnels de jour comme de nuit. Il s’appuie sur une étude de cas dans un service de soins fonctionnant en 12 heures, mêlant observations (de nuit et de jour) et entretiens formels et informels. Si les professionnels de jour sont peu nombreux à pratiquer la « micro-sieste » telle qu’elle est proposée, c’est notamment en raison de la difficulté à prendre un temps de pause du fait des exigences et de la densité du travail, a fortiori en s’absentant du service. De nuit, c’est bien plutôt le risque qu’elle empiète sur les temps disponibles pour le collectif (entraide et socialisation) qui la freine. L’article montre comment les temporalités du nocturne, les pratiques de repos, les apprentissages et les valeurs qui y sont associés, engagent et entretiennent le collectif.
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