Abstract
L’exécution de Charles Ier en 1649 fut à l’origine d’une grande production artistique, notamment des estampes dont la lettre révèle l’expression d’un point de vue royaliste dont l’un des principaux arguments consistait à placer la responsabilité de la mort du roi du côté des soutiens du Parlement. Plusieurs thèmes se détachent des renvois faits dans les textes – la martyrologie, le parallèle avec le Christ – et s’appuient sur l’utilisation d’un registre qui oscille entre l’accusation et le pathos. La lettre de l’estampe complète l’image pour transmettre un message politique, jusqu’à permettre au monarque de se faire entendre par l’entremise du discours direct.
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