Abstract

Dans le contexte de la « crise de l’asile » survenue en Grèce au tournant des années 2015-2016, les autorités européennes ont préconisé, pour y faire face, l’adoption de mesures temporaires et dérogatoires qui se sont signalées par leur dimension restrictive pour les droits et libertés et l’État de droit. Depuis, ces mesures se pérennisent pourtant et tendent à se généraliser à l’échelle de l’Union. À cette aune, le cadre hellénique peut se concevoir comme un laboratoire pour la politique européenne d’asile, phénomène qu’il importe d’éclairer dans ses manifestations et ses incidences.

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