Abstract

Le mouvement protestataire tunisien, qui a conduit a la chute du president Ben Ali, se caracterise par l’inexistence de leaders. Certes, la Centrale syndicale, l’UGTT, a accompagne une action collective qui, lancee par une jeunesse desœuvree, a pris une dimension transpartisane et a mobilise toutes les categories sociales. Mais l’UGTT n’a pas ete l’acteur du « changement d’echelle » de l’episode conflictuel ne a Sidi Bouzid. Le mouvement de protestation s’est politise et a pris une envergure nationale grâce a l’usage des nouvelles technologies de l’information qui lui ont servi de caisse de resonnance. Toutefois, la « reussite » de la mobilisation populaire ne doit pas nous faire perdre de vue qu’elle s’articule a une « revolution de palais » conduite par l’armee et certains elements de l’oligarchie au pouvoir.

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