Abstract

Dans un contexte sociétal où, d’une part, on valorise les avancées de la médecine qui donnent accès à une vie de plus en plus longue et où, d’autre part, le mourir dans la dignité est un droit pour toutes les personnes en fin de vie, comment les proches et le personnel soignant s’expliquent-ils les divergences de point de vue au moment de reconnaître l’approche de la mort et de choisir les soins appropriés? À partir d’une étude ethnographique menée au Québec dans deux institutions gériatriques, cet article vise à documenter la façon dont les proches et les soignants mènent la négociation du juste et de l’assez dans une perspective d’accompagnement en fin de vie des personnes du grand âge, où les enjeux deviennent éminemment moraux. Nous y interrogeons les rapports de pouvoir et les représentations de « l’Autre » qui ont une influence lorsque vient le moment d’établir non seulement si un soin de fin de vie est approprié, mais aussi à quel moment il le devient.

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