Abstract

La destruction de la nature à laquelle nous assistons aujourd’hui est le fruit de trois systèmes de domination et d’exploitation imbriqués : le patriarcat, le capitalisme et le colonialisme. Si ceux-ci opèrent selon un mécanisme consistant à naturaliser les groupes dominés, on remarque que la crise environnementale est souvent appréhendée à travers un cadre opposant nature et culture, et que ce dualisme nature-culture se répète dans le dualisme des sexes et renforce les hiérarchies sociales. Reconnaissant les similitudes entre les systèmes de domination des femmes et de la nature, le courant écoféministe affirme la nécessité de se départir de ce dualisme pour engager un rapport différent au vivant. Il s’agit d’en reprendre la définition aux dominants, de se réapproprier les discours et les pratiques, et ainsi de se réapproprier la nature.

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