Abstract
Personne ne remet en cause qu’il faille construire plus de logements. Le consensus sur les besoins se situe aujourd’hui à plus de 400 000 unités par an. La quantité n’est pas tout. La question de la localisation s’avère cruciale. Certes, aucune partie du territoire, compte tenu des besoins de renouvellement, ne peut être négligée, mais l’accent doit être clairement porté sur les zones les plus tendues, là même où le recul des réalisations est le plus marqué depuis 2000. Si la pénurie de foncier est dénoncée comme la cause majeure de ce déficit structurel de logements et de ses conséquences en termes de prix du bien, il faut souligner a contrario qu’elle n’apparaît pas comme un obstacle à la construction de bâtiments hors logement. En clair, les élus privilégient la construction non résidentielle au détriment du logement pour des raisons purement politiques. C’est sur ce point qu’il est nécessaire de faire changer les mentalités pour s’atteler véritablement à un début de résolution de la crise du logement, restée trop longtemps cantonnée dans le domaine du discours. Classification JEL : R30, R31, R32, R38.
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