Abstract

Dès le xx e siècle, les balbutiements de la crise écologique mettent à mal la santé des végétaux, des animaux, puis peu à peu, celle des humains. La lecture épistémologique de cette crise sous le prisme des pathologies environnementales qui en découlent semble être l’une des clés pour percevoir les enjeux à venir, mais également les solutions qui s’offrent à nous pour surpasser les maux de l’anthropocène. Et le remède au sens d’outil de la pensée qui s’inscrit dans cette perspective de la pérennisation de la santé, c’est la notion de vivant. Il serait intéressant de comprendre en quoi l’intrication de toutes les strates du vivant peut permettre de mieux percevoir les risques qui se jouent en matière de santé, et comment une médecine plus holiste et intégrative des êtres entre eux s’impose comme la pierre angulaire d’une reconnexion capable de penser le soin, à la lumière d’une histoire de la médecine à la fois longue et contemporaine.

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